Salut à toutes et tous,

Ce 11 juillet quelle joie !

Enfin la ballade attendue. Une belle journée s'annonce, nous nous sommes retrouvés comme des bien heureux à Nice Lingostière pour le départ.

Bisous, embrassades ... enfin, presque... temps covidemerdant.

Palabres et faces rayonnantes quand même. Des thermos de café apparaissent, les sourires s'élargissent et l'élixir exotique tourne et rempli les gobelets, les discutions battent leur plein.

Rassemblement sonné pour écouter quelques recommandations et les 2 groupes s'élancent à l'assaut des cimes.

Le groupe des rapides disparait rapidement comme attendu. Tu as compris, bien sur, que ton humble scribe roule avec les moins rapides.

Ne m'en veux pas, toi qui aime frotter du genou les talus enherbés, je suis d'une nature sensible et bucolique, ne quitte pas ta lecture et écoute ce que je vais te narrer.

Beau temps, brise légère, et pas mal d'autos stressées sur cette route nationale large et longue en direction de Saint Martin du Var.

Arrêt à un feu, Alain descend de sa monture pour prendre quelques nouvelles de nos deux courageuses qui reprennent en main leurs motos, sensations, reflexes et qui nous font l'honneur de le faire avec nous.

Alain ! le feu passe au vert ! Il bondit sur sa monture et ça repart, direction entrevaux, j'aperçois le train des pignes en gare, sa fumée blanche, ses petites wagons et ses voyageurs qui patientent attendant leur promenade intemporelle.

Le paysage très bucolique nous égaie les sens.

Entrevaux. Nous sommes entourés de motos de tout age, un musée à ciel ouvert, un régal pour les yeux. De belles rencontres sont faites, j'ai l'impression que toute la gente motarde du coin est à Entrevaux, qui en moto, qui en short et croc au pieds.

Les gens du musée nous font un bel accueil, tables pour nous, petits gateaux, café pour les uns jus de fruit pour les autres et tout cela nous est servi sur des plateaux avec le sourire.

Après ces quelques agapes nous escaladons les ruelles d'Entrevaux jusqu'au musée, à l'ombre des vieilles bâtisses nous respirons un air frais.

Petite queue au musée, tous avec le masque à covid sur le nez nous faisons carnaval.

Le musée inaugure sa nouvelle salle, (d'où les petits gateaux, motards attentifs) très chouette. De vieilles pierres, des escaliers pentus, de la fraicheur et des motos partout jusqu'au plafond !

Vas voir ! tu verras : des toutes petites et des plus grandes et même, des vélos à moteur, je te dis, va voir !

Retour sur le parc à motos, nous repartons en direction de notre aire de pique nique. Les rapides décidément très rapides nous laissent rapidement sur place.

Pouf ! des virages en veux tu, en voilà sur cette D2211, des très serrés en pente, des moins serrés, tous serrés quoi ! gymkana moto. Nous arrivons sur l'aire de pique nique.

Waouh ! deux gros châtaignés, des muriers, une pelouse ou le groupe de rapides est étendu, tels des lions et lionnes repus sous l'acacia africain, oui j'aime bien cette image, bon eux sont repus de virages, nous aussi d'ailleurs, mais sans frotter les genoux sur les talus aux insectes affolés.

Des besaces sortent les substantielles nourritures. Les discutions reprennent avec leurs éclats de rires, les mines sont réjouies, et une boite pleine de biscuits délicieux fait maison apparaissent dans les mains d'une amie motarde dont j'ai oublié le prénom... Pardonne moi, pardonne moi, pardonne moi.

Ce petit coin tranquille à deux trois maisons, une chapelle et un petit manoir, la placette est ombrée de platanes avec un ancien lavoir avec son eau claire qui apporte de la fraicheur.

2 habitants ! Oui, 2 habitants à l'année, je me suis renseigné auprès d'une dame assise sur une chaise à l'ombre des arbres, pour te dire la paix royale du coin.

Tu ne peux que te détendre dans un endroit pareil, à moins d'être victime de je ne sais quoi.

Photo de groupe, tout sourire, et re- départ sous le soleil dans la bonne humeur. Nous roulons au milieu des papillons et autres bestioles volantes devenues rares dans nos basses altitudes. Le nez au vent, je soliloque sous mon casque, j'ai un peu soif et je ferais bien une petite pose.

Pose ! ha, ben alors ! sainte gamelle à exaucé mon désir, à moins que nos gentils organisateurs ...

Beuverie en terrasse à l'ombre des arbres, perrier citron rondelles, grenadines, menthe, coulent à flot et les discutions enjouées reprennent.

La compagnie motarde étire son bonheur. Certains le lèvent, départ ? Pas départ ?

Je me prépare tranquillement : casque, gants et tiens ! j'aperçois Philippe et sa Gold.

Je vais vers lui, il se prépare aussi au départ, je me retourne, notre regard surpris cherche nos camarades de jeu ? Partis ! sans nous !

Nous voilà partis en poursuite. Le royal mono agile comme une gazelle est dans son élément, il caracole de virage en virage en roulant sur le couple poursuivi par la multitude de cylindres de la Gold qui fond sur lui tel un fauve à chaque bout droit.

Un carrefour. A droite ? A gauche ?

Je tourne mon regard vers Philippe, nous voilà dans l'embarras, pris par le chronomètre le groupe s'éloigne.

Un gars du coin à l'ombre des arbres,(ils sont tous à l'ombre des arbres dans ce coin), nous fait signe à droite. Nous voilà repartis, le groupe apparait dans les courbes à travers les arbres, il a ralenti puis s'arrête, nous arrivons sur eux en quelques secondes. Je remonte le groupe jusqu'à Alain : Philippe est là ! Philippe est là !

En direction de Bar sur Loup, je soliloque à nouveau sous mon casque, le sourire aux lèvres. A Bar sur Loup, nous nous rassemblons pour l'au-revoir et rejoignons nos domiciles tranquillement.

Oui une belle balade ce 11 juillet ...

J'espère que ce petit récit à égayé ton esprit, passe nous voir un jour, porte toi bien et attention à toi

Cliquez ci-dessous pour voir quelques motos présentes dans le musée d'Entrevaux :

Cliquez ci-dessous pour voir quelques photos prises lors du pique-nique près du Château de Castellet-Saint-Cassien :